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 l'IVG interruption volontaire de grossesse

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VeroV
Tata Hard Rock!
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MessageSujet: l'IVG interruption volontaire de grossesse   l'IVG interruption volontaire de grossesse EmptyJeu 07 Aoû 2008, 16:08

l'IVG



L'avortement est une interruption volontaire de grossesse au moyen d'une intervention chirurgicale ou de médicaments. Plus de 90 % des avortements sont effectués au cours des 12 premières semaines de grossesse. Dans certaines circonstances, un avortement peut être pratiqué jusqu'à 14 SA; l'intervention est cependant plus simple et moins dangereuse lorsqu'elle est pratiquée plus tôt.

L'avortement est une intervention très sûre. Des complications surviennent dans moins de 1 % des cas. Il peut être pratiqué dans une clinique anticonceptionnelle, un hôpital ou une clinique d'avortement privée. Comme l'avortement est légal au France, il est réglementé au même titre que toute autre intervention médicale.

Si vous êtes enceinte et désirez vous informer de la possibilité de subir un avortement, adressez-vous à votre médecin de famille ou au personnel de la clinique anticonceptionnelle de votre localité. S'ils ne pratiquent pas eux‑mêmes l'avortement, ils peuvent vous adresser à un hôpital ou à une clinique qui exécutent ce genre d'intervention. La plupart des établissements pratiquant des avortements pourront vous adresser à un conseiller qui vous aidera à prendre la décision qui vous convient le mieux concernant une grossesse non désirée.

Les modalités d'avortement
Il existe deux types d'intervention : l'avortement médicamenteux et l'avortement chirurgical. Pour effectuer un avortement médical, on a recours à des médicaments pour vider l’utérus. Pour les avortements chirurgicaux, on utilise des instruments pour extraire le contenu de l’utérus. Plusieurs facteurs peuvent faciliter le choix de la modalité d'avortement qui vous convient le mieux. Certaines notions doivent être prises en considération :

Préféreriez-vous être consciente lors de l'intervention ou être sous anesthésie générale ?
Seriez-vous plus à l'aise pour subir l'intervention à la clinique anticonceptionnelle ou à l'hôpital ?
Préféreriez-vous un avortement chirurgical ou médicamenteux (non chirurgical) ?
Il existe également d'autres facteurs qui pourraient influencer votre décision :

De quand datent vos dernières règles (certaines interventions ne peuvent être pratiquées qu'en début de grossesse) ?
Présentez-vous des problèmes de santé susceptibles de limiter vos options ?
Quelles sont les interventions pratiquées (le cas échéant) près de chez vous ?
Quelle est la distance à parcourir pour subir une intervention ?

Cette contrainte peut parfois retarder l'intervention et limiter les options. Informez-vous auprès de votre médecin, du personnel de votre service de santé publique ou de la clinique anticonceptionnelle de votre localité pour obtenir davantage de renseignements sur les choix offerts dans votre région. Si vous jugez ne pas avoir obtenu suffisamment de renseignements pour faire ce choix, il vous faudra trouver d'autres sources d'information.


Après l'avortement
Dans la plupart des cas, le rétablissement est rapide. Toutefois, il peut arriver que des saignements, des crampes abdominales ou des douleurs d'estomac persistent jusqu'à deux semaines après l'intervention. Communiquez avec votre clinique ou hôpital si ces symptômes sont graves.

Vos règles devraient revenir dans un délai de quatre à six semaines. Il se peut que vous deveniez enceinte de nouveau pendant cette période si vous avez des rapports sexuels non protégés; c'est pourquoi vous devriez utiliser une méthode de contraception. Il est recommandé de subir un examen post-abortum deux à trois semaines après l'intervention afin de s'assurer que celle-ci a réussi et que votre corps est revenu à la normale.

Sur le plan psychologique, certaines femmes éprouvent des difficultés après avoir subi un avortement. Les femmes sont souvent très conscientes du facteur temps lorsqu'elles prennent leur décision. Les changements hormonaux liés à l'interruption de grossesse peuvent également contribuer à vous rendre plus émotive. Confiez-vous à votre conjoint ou à d'autres personnes de confiance pour partager vos sentiments. Il se peut que vous désiriez recevoir les conseils d'un professionnel à ce moment-là. Si vous ne savez pas comment bénéficier d'un service de consultation, demandez au personnel de l'établissement où vous avez subi l'avortement de vous guider dans vos démarches.


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1. L'avortement médicamenteux

En quoi consiste l'intervention ?
L'avortement non chirurgical consiste en l'évacuation du contenu de l'utérus au moyen de médicaments. Il peut être pratiqué uniquement au début de la grossesse. Il existe deux combinaisons de médicaments permettant de provoquer un avortement :

1.méthotrexate et misoprostol;
2.mifépristone (RU 486) et misoprostol.

Seule la première combinaison est actuellement disponible au Canada. La seconde combinaison, composée de mifépristone (RU 486) et de misoprostol, n'est pas actuellement approuvée pour la vente au Canada.

Le méthotrexate est un médicament utilisé pour le traitement du psoriasis et du cancer. Administré à une femme enceinte dès les premiers stades de la grossesse, il interrompt également la progression de la grossesse. Le méthotrexate est habituellement administré par injection.

Le misoprostol est un médicament utilisé pour traiter les ulcères d'estomac. Il provoque une contraction des muscles de l'utérus, ce qui entraîne une expulsion de son contenu. Un comprimé de misoprostol est introduit dans le vagin cinq à sept jours après l'injection de méthotrexate. Dans la plupart des cas, l'expulsion du contenu de l'utérus se produit dans les 24 heures, mais dans près de 35 pour cent des cas, cela prend plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Des médicaments analgésiques sont utilisés pour soulager les douleurs provoquées par les crampes, lesquelles se produisent lorsque les tissus sont expulsés de l'utérus.

Les médicaments entraînant un avortement non chirurgical provoquent des malformations congénitales. La femme qui prend ces médicaments doit être préparée à subir un avortement chirurgical en cas d'échec de cette procédure. Un examen de suivi est effectué deux à trois semaines après l'injection de méthotrexate afin de s'assurer de la réussite de l'opération.


À quel moment doit-elle être pratiquée ?
Dans la plupart des endroits, on n’accepte d’utiliser le méthotrexate ou le misoprostol pour faire un avortement médical que dans les sept semaines suivant le début de vos dernières règles. Dans les centres où elle est offerte, la combinaison de mifépristone et de misoprostol pourra être utilisée sur une période un peu plus longue, soit jusqu'à neuf semaines après les dernières règles.

Avantages
permet d'éviter une intervention chirurgicale et le risque de lésions utérines causées par des
instruments chirurgicaux

peut être effectué bien avant l'apparition des premiers signes de grossesse
est moins invasif qu'une chirurgie
possède un caractère plus intime, étant donné qu'il est essentiellement pratiqué à domicile
Inconvénients
dure une semaine ou plus et nécessite plusieurs visites chez le médecin
dans 10 % des cas, l'intervention est inefficace, ce qui nécessite le recours à un avortement chirurgical
provoque parfois de fortes hémorragies
les médicaments peuvent provoquer des effets secondaires (nausées, diarrhée, douleurs ou crampes abdominales, vomissements, bouffées de chaleur)


2. L'aspiration manuelle intra-utérine (AMIU)


En quoi consiste l'intervention ?
Il s'agit d'une intervention simple effectuée au tout début de la grossesse, qui consiste à vider l'utérus de son contenu par aspiration au moyen d'une seringue. Une anesthésie locale permet d'insensibiliser le col de l'utérus (des médicaments contre la douleur et l'anxiété peuvent également être proposés à la patiente). Une fine canule est introduite dans l'utérus en passant par le col. Une seringue fixée à la canule sert à aspirer le contenu de l'utérus. L'intervention dure moins de dix minutes. Un examen de suivi est effectué deux à trois semaines plus tard, afin de s'assurer de la réussite de l'opération.

À quel moment doit-elle être pratiquée ?
L’intervention est effectuée tôt dans la grossesse, soit dans les sept à huit semaines suivant le début de vos dernières règles.

Avantages
intervention simple comportant peu de risques
peut être pratiquée bien avant l'apparition des premiers signes de grossesse
plus rapide qu'un avortement non chirurgical
plus efficace qu'un avortement non chirurgical
Inconvénients
comme l'intervention est pratiquée très tôt au début de la grossesse, il existe un risque (1 % à 2 %) que l'avortement soit incomplet et nécessite une autre intervention
les effets secondaires se manifestent sous la forme de crampes abdominales, douleurs et saignements similaires à ceux des règles
il existe un risque, quoique extrêmement faible (moins de 0,5 % des cas) de complications graves telles qu'une infection ou des lésions utérines


L'aspiration et curetage
En quoi consiste l'intervention ?
Il s'agit d'une intervention chirurgicale consistant à vider l'utérus de son contenu au moyen d'un appareil mécanique d'aspiration. On peut avoir recours à une anesthésie générale (vous êtes endormie) ou à une anesthésie locale qui sert à geler le col utérin. Le col de l'utérus est dilaté par l'introduction puis le retrait d'une série de bâtonnets effilés, chacun ayant un diamètre légèrement plus grand que le précédent. Le médecin introduit dans l'utérus un tube relié à une pompe d'aspiration (similaire à celle qu'utilisent les dentistes pour enlever le surplus de salive dans la bouche). L'appareil est mis en marche et le médecin déplace la canule d'avant en arrière pendant un court laps de temps. Une fois l'utérus vidé de son contenu, l'aspiration est arrêtée. Les parois de l'utérus sont ensuite délicatement grattées à l'aide d'un instrument en forme de cuillère (appelé curette), ce qui permet de s'assurer qu'il n'y reste aucun tissu.

Les femmes se présentant pour un avortement par aspiration et curetage doivent se faire accompagner pour venir à la clinique ou à l'hôpital et pour rentrer chez elles. Elles peuvent reprendre leurs activités normales dès le lendemain ou le surlendemain. Un rétablissement complet peut toutefois prendre jusqu'à une semaine. Un examen de suivi est effectué une ou deux semaines plus tard afin de s'assurer de la réussite de l'opération.

À quel moment doit-elle être pratiquée ?
Un avortement par aspiration et curetage peut être pratiqué tard au cours du premier trimestre de la grossesse, dans les 6 à 14 semaines suivant les dernières règles.

Avantages
intervention simple et efficace
peut être pratiquée plus tard au cours du premier trimestre de la grossesse
risque d'avortement incomplet inférieur à 1 %
Inconvénients
les crampes abdominales et les douleurs sont fréquentes; si la plupart des femmes se rétablissent rapidement, les crampes peuvent persister jusqu'à une semaine après l'intervention
des saignements similaires aux règles peuvent survenir jusqu'à deux semaines après l'intervention
le rétablissement complet peut prendre jusqu'à une semaine
des complications graves, telles que des infections ou des lésions utérines, sont possibles mais rares; le risque de complications augmente si la grossesse en est à un stade avancé


3. La dilatation et expulsion


En quoi consiste l'intervention ?
Il s'agit d'une intervention qui peut être pratiquée tard au cours de la grossesse. L'avortement par dilatation et expulsion consiste à élargir le col de l'utérus et à vider l'utérus de son contenu au moyen d'un appareil d'aspiration. Cette procédure nécessite habituellement une visite à la clinique le jour précédant la chirurgie pour entreprendre la dilatation du col utérin.

La chirurgie est pratiquée sous anesthésie locale, mais d'autres médicaments peuvent également être administrés pour aider la patiente à se détendre. Durant l'intervention, le col est dilaté pour permettre aux instruments chirurgicaux de passer dans l'utérus. Les tissus présents dans l'utérus sont ensuite enlevés au moyen d'instruments chirurgicaux et d'une pompe d'aspiration mécanique.

Les femmes se présentant pour subir un avortement par dilatation et expulsion doivent se faire accompagner pour venir à la clinique ou à l'hôpital et pour rentrer chez elles. Elles peuvent reprendre leurs activités habituelles dès le lendemain ou le surlendemain. Un rétablissement complet peut toutefois prendre jusqu'à une semaine. Un examen de suivi est effectué une ou deux semaines plus tard afin de s'assurer de la réussite de l'opération.

Avantages
la seule intervention permettant d'effectuer un avortement pendant le second trimestre de la grossesse
Inconvénients
plus risquée que les autres interventions décrites; comporte un risque de lésions utérines plus élevé
les crampes abdominales et les douleurs sont fréquentes; bien que la plupart des femmes se rétablissent rapidement, les crampes peuvent persister jusqu'à une semaine après l'intervention
des saignements similaires aux règles peuvent survenir jusqu'à deux semaines après l'intervention
le rétablissement complet peut prendre jusqu'à une semaine
la procédure s'étale souvent sur deux jours et peut nécessiter l'insertion de petits dilatateurs dans le col le jour avant l'intervention pour commencer la dilatation; les dilatateurs peuvent causer crampes, saignements et nausées chez certaines femmes


http://www.femmesensante.ca/centres/sex/abortion/index.html


Dernière édition par VeroV le Jeu 07 Aoû 2008, 16:38, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: l'IVG interruption volontaire de grossesse   l'IVG interruption volontaire de grossesse EmptyJeu 07 Aoû 2008, 16:36

Interruption volontaire de grossesse

Définition : Action d'interrompre une grossesse à la demande d'une femme non désireuse de sa grossesse.


Synonyme : Avortement provoqué


En France :

La loi sur l'interruption volontaire de grossesse a été légalisée par La loi Veil du 17 janvier 1975 (la Loi Simone Veil, alors ministre de la santé, a été adoptée par l'Assemblée Nationale à 284 voix contre 189). Cette loi et celle du 31 décembre 1979 libéralisent l'avortement en France et fixent les conditions dans lesquelles peuvent se pratiquer les interruptions de grossesse :

Elle autorise toute femme désireuse d'une I.V.G. de la pratiquer avant la fin de la 10ème semaine de grossesse au moment de l'interruption (soit 12 semaines à partir du début des dernières règles, c'est-à-dire ce que les obstétricien appellent semaines d'aménorrhée) ;

Nouvelles mesures, loi du 4 juillet 2001

Allongement du délai de l'IVG à la fin de la douzième semaine de grossesse, soit 14 semaines d'aménorrhée.
La consultation sociale préalable devient facultative pour les majeures.

Pour les mineures non émancipées, le principe du consentement du titulaire de l'autorité parentale ou du représentant légal est aménagé. Si elle en fait la demande et persiste dans le refus qu'ils soient consultés, la mineure peut se faire accompagner par une autre personne majeure de son choix.

l'avortement ne peut être réalisé que par un médecin, dans un établissement d'hospitalisation public ou privé ; cet établissement doit assurer, après l'intervention, l'information en matière de régulation des naissances.


la femme désirant une IVG doit se soumettre à deux consultations obligatoires :

* Première consultation :

Le médecin informe la patiente des techniques de l'interruption de la grossesse ; leurs conditions de réalisation, leurs lieux de réalisation et les risques qu'elle encourt pour elle-même et pour ses maternités futures.

Au cours de cette consultation le médecin propose un entretien avec une conseillère conjugale (personne ayant satisfait à une formation qualifiante en conseil conjugal). Cet entretien n'est pas obligatoire.

A l'issue de cette première consultation le médecin remet à la femme une attestation de consultation médicale et et lui remettre un dossier-guide (théoriquement réactualisé tous les ans) ;


* Deuxième consultation :

Un délai d'une semaine après la première consultation doit être respecté ;

Le médecin peut réduire le délai entre la première et la deuxième consultations obligatoires si les démarches pour accéder à l'IVG ont débuté tardivement et s'il y a risque de dépassement du délai légal.

La femme apporte l'attestation de la première consultation médicale ;

Les détails sur la grossesse encours vont être précisée : date des dernières règles, date du début de grossesse si c'est déjà connu, le déroulement de la grossesse, les exploration déjà réalisée (dosage sanguins, échographie...), les antécédent, l'examen clinique par le médecin...
au terme cette consultation :

la femme renouvelle sa demande par une attestation écrite.

le médecin remet à la femme un certificat attestant de la deuxième consultation médicale et que elle s'est conformée à toutes ces obligations.;

Ces deux documents sont destinés au centre ou au médecin qui pratiquera l'IVG.

Mais si cette consultation a eu lieu à l'établissement où se pratique l'IVG, cette attestation n'est pas utile et le médecin conserve la demande écrit de l'IVG.

A l'issue de cette consultation la date de l'IVG est fixée

Consultation avec l'anesthésiste :

Si la technique d'IVG envisagée nécessite une anesthésie générale ou locale, une consultation pré-anesthésique est obligatoire avant l'intervention.


Les tarifs de l'I.V.G. ne sont pas libres, ils sont publiés au Journal Officiel.


Un médecin peut refuser de pratiquer une IVG. Il doit alors informer, immédiatement, l'intéressée de son refus et lui communiquer en même temps le nom de praticiens réalisant l'IVG.


L'I.V.G. peut être réaliser :

1. chirurgicalement

Pour toute grossesse dépassant les 7 semaines d'aménorrhée
par aspiration et curetage ;

dans certains cas, un traitement médicamenteux visant à faciliter la dilatation col utérin est administrée (par voie orale ou vaginale) avant d'entreprendre l'acte chirurgicale ;

une anesthésie locale ou générale est nécessaire ;

cet acte chirurgical peut présenter des complications telles qu'une déchirure du col utérin, une hémorragie, une perforation de l'utérus, les complications propres à l'anesthésie puis après l'intervention il y a le risque de l'infection génitale haute et les plus tardivement les synéchies utérines et le risque de la grossesse extra-utérine.


2. Médicalement si l'âge de la grossesse ne dépasse pas les 7 semaines d'aménorrhée (à partir de la date du début des dernières règles) ou 5 semaines à partir de la date présumée de la fécondation (début de grossesse).


Techniquement, il s'agit d'une IVG à trois étapes :

Première étape : ou le premier jour : Une prise médicamenteuse par voie orale de la mifépristone (RU 486) ; la patiente doit prendre ce traitement en présence du médecin, en suite quitte le centre médical.

La survenue de métrorragie dans les 36 à 48 heures qui suivent ce traitement n'est pas synonyme de l'expulsion de la grossesse, donc il faut respecter toutes les étapes de cette technique et consulter 36 à 48 heures plus tard

Deuxième étape : 36 à 48 heures plus tard :

une prise médicamenteuse d'un prostaglandine par voie orale ou par voie vaginale ;

La patiente ensuite, durant quelques heures, reste sous surveillance médicale car des saignements, des contraction utérines et l'expulsion de la grossesse sont possibles durant ces heures d'observation ;

La patiente rentre quitte le centre médicale après ces quelques heures d'observation médicale, même si l'expulsion de la grossesse n'a pas eu lieu ;

Dans les jours qui suivent, des saignements vont persister, voire des douleurs et des contractions utérines, mais ces symptômes ne sont pas toujours synonymes de l'expulsion de la grossesse ; donc il est impérativement nécessaire que la patiente passe à la troisièmeétape, donc consulter le médecin 10 jours plus tard ;

Troisième étape (10 jours plus tard) :

Le médecin confirme ou infirme la survenue réelle de l'interruption de la grossesse ; car l'échec est possible, il survient dans moins de 5 % des cas et il signifie la poursuite de l'évolution de la grossesse ; dans ce cas-là il faut recourir à la technique instrumentale (chirurgicale) de l'interruption de la grossesse.


http://www.aly-abbara.com/livre_gyn_obs/termes/ivg.html
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