Salut,
cette découverte expliquerait l'interdiction dans l'islam du mariage entre frères et sœurs de lait, la femme allaitante étant qualifiée de mère allaitante. Il paraît qu'ici les mots "frère", "sœur" et "mère" sont justes sur le plan biologique. Le lait maternel contient des cellules souches identiques à celles de la mère et celles du fœtus. ainsi, si un autre enfant boit du sein de la femme allaitante, il acquerra des propriétés de cette femme et de son enfant, et deviendront respectivement comme sa mère et son frère (ou sa sœur). c'est que ces cellules ne sont pas n'importe quelles cellules, elles influencent le programme du développement de l'enfant allaité pour de longues années et rentrent même dans la constitution de ses tissus :
"He says that, in essence, a new mother's mammary glands take over from the placenta to provide the development guidance to ensure a baby's genetic destiny is fulfilled."
càd que pour Dr Cregan est établi que les glandes mammaires d'une nouvelle mère succèdent au placenta pour fournir le programme de développement afin de garantir la destinée génétique du bébé.
Ce ne sont pas une ou deux petites tétés qui puissent empêcher le mariage avec l'enfant de la mère, mais au moins 6 (ou 5 ?) selon un hadith.
Aussi, la fraternité par allaitement contribue à la détermination des "mahram", càd celles et ceux avec qui on n'a pas le droit de se marier. L'islam interdit par exemple le mariage avec le fils ou la fille d'un frère ou d'une sœur de lait ou de naissance, ce qui montre davantage que le motif serait biologique.