Gaelle !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Hooo Gaelle !!!!! Que c'est triste, que c'est dur ... Pleure-le ton tout petit, pleure-le jusqu'à ne plus avoir de larmes pour lui...
Et saches que nous le portons toutes dans nos coeurs aussi, nous le pleurons avec toi, avec vous.

J'ai mal dans mon coeur pour toi, pour ton petit......je pleure devant mon ordi en te lisant....Mon dieu comme ça fait mal mais ça n'est rien à côté de ce que tu dois ressentir.....je t'embrasse fort Gaelle.

personne ne devrait avoir à vivre ce que tu viens de vivre
je pense très fort à vous, à ce petit ange

Merci Gaelle d'avoir pris le temps, d'avoir eu la force et l'envie de venir nous parler de ce moment douloureux mais aussi de ce petit être qui s'en est désormais complètement allé.

Je crois que tu as raison de vouloir le pleurer car il a bel et bien existé. Comme je l'ai dit précédemment, il te faudra du temps et ne surtout pas brûler les étapes. Chaque stade, chaque émotion a son rôle à jouer : tu es passée par la tristesse, la peur, la douleur. Tu passeras vraisemblablement par la colère, la nostalgie et la mélancolie mais un jour, tu ajouteras de nouveau l'espoir à ta palette de sentiments.

Oui, un jour, je suis sûre que tu te sentiras prête à tourner cette page (attention, cela ne veut pas dire oublier...) mais bien plutôt te prédisposer mentalement à envisager le début d'une nouvelle vie au creux de toi...

Prends ton temps, ma belle et n'oublie pas de ne pas L'oublier, de ne pas T'oublier...

bisous ma belle.........

Je pense bien fort à toi ...

Pleure ma belle

Céline, Gridou, c'ets beau ce que vous avez écrit
Gaëlle, pleure ce petit, pleure-le tant qu'il le faudra

gaelle... quelle tristesse de lire ta peine et ta detresse

c'est si dur à vivre tout ça

je vous embrasse fort, prends soin de toi

prend le temps de pleurer ce petit être
il restera dans vos et nos coeurs

que c'est dur de te lire....
pleure autant que tu peux.
ce petit être trouvera j'en suis sure sa place dans ton coeur, tes pensées, ton vécu et ton avenir.

Que je suis triste pour vous ...

je te mets ici un poeme de Khalil Gibran qui a beaucoup aidé une amie à faire le deuil de son enfant partie trop vite ...

Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit,
Parlez-nous des Enfants.
Et il dit : Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même,
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.

Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter,
pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcer d'être comme eux,
mais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s'attarde avec hier.

Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
L'Archer voit le but sur le chemin de l'infini, et Il vous tend de Sa puissance
pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.
Que votre tension par la main de l'Archer soit pour la joie;
Car de même qu'Il aime la flèche qui vole, Il aime l'arc qui est stable.

(extrait du recueil Le Prophète)

Je vous envois plein d'amour pour cette terrible épreuve, et n'oublis pas, maintenant un petit ange veille sur sa maman et son papa de tout son Amour

j'aimerais tellement pouvoir faire plus pour toi qu'être là derrière un clavier. je sais aussi que les mots sont quasiment inutiles tant que la souffrance est si forte et si présente en toi. alors je te répète juste qu'on est en pensée avec toi. on y était le jour de l'expulsion et on y est toujours. on y sera encore le temps qu'il te faudra pour panser cette plaie béante au coeur. pleure, ma belle, pleure autant que tu en as besoin, autant qu'il en a besoin. c'est quand tes yeux seront capables de rester sec que ta plaie commencera à se refermer, tout doucement. tu as tellement de force en toi, je sais que c'est dur de puiser sans cesse dedans, mais je te sais capable d'y arriver cette fois encore, alors laisse-la remonter, d'aussi loin et profond qu'elle te semble venir, laisse-la faire son oeuvre et donne-lui le temps qu'il faut pour ça.
bisous, ma belle, de tout mon coeur.

Merci Anne. Merci.

Ce matin j'ai appelé ma maman à l'aide parce que je ne pouvais pas m'occuper des filles. Je n'y arrivais pas: j'avais besoin de dormir, dormir et pleurer encore. Hier je culpabilisais et je me disais que je devais réussir à m'occuper d'elles, qu'elles avaient besoin de moi. Mais il faut aussi savoir accepter ses fragilités et ses limites. Ma mère est arrivée peu de temps après, le temps de faire la route (une heure et demi quand même). Elle est repartie avec elles en milieu d'après midi.

J'ai besoin de ce temps, besoin de ce temps pour dire et pleurer ma peine. Je l'accepte, pour pouvoir mieux la transformer quand ce sera le moment.

Demain, je retrouve ma psy. Je suis soulagée d'avoir cet espace pour déposer, déverser toute cette tristesse, pour parler de ce vide qui m'envahit aujourd'hui.

Je sens votre présence les filles et je vous remercie de votre présence et de votre écoute. c'est ce dont j'ai besoin là: être entendue dans ma souffrance. Juste entendue.
Alors merci.

PS: j'ai le projet quand je le pourrais, d'écrire quelque chose sur cette grossesse et sur mon tout petit. J'aimerais garder un symbole de tout ça.

ne culpabilise pas Gaëlle. comment rester debout après une telle épreuve? ça prend du temps. pleure autant que tu en ressens le besoin, le temps adoucit la peine même si on oublie jamais. je t'embrasse fort ma belle.

je suis toute triste de te lire gaëlle, prend tout le temps que tu voudras nous serons là quand tu auras besoin d'en parler

et ne culpabilises pas pour les filles refouler son émotion ce n'est pas bon et tu as besoin d'exprimer ta peine

je t'embrasse très fort

Ho oui qu'il est normal de t'effondrer, de prendre ce temps pour toi. Tu dois le faire, tu te le dois à toi, tu le dois à ta famille, et tu le dois à ton tout petit parti si vite. C'est à ce prix que tu pourras te relever, et apprendre à vivre avec cette douleur. C'est en l'acceptant comme faisant partie de toi, de ton histoire. Et pour ça il te faut du temps, il te faut pleurer, il te faut pouvoir te rebeller contre cette injustice, crier et pleurer encore...

Je te le redis, nous t'aimons, nous aimons ton tout petit, et nous le pleurons avec toi. Au sens propre de terme.

Tu as bien fait d'appeler ta maman à l'aide. Prends le temsp qu'il faut pour surmonter tout ça; Bisous

on est avec toi